•    Je vais raconter comment j'ai réussi à arrêter de fumer alors que, et après de nombreuses années, j'ai pensé que je ne pouvais plus vivre sans la cigarette.

      Si mon expérience très simple peut aider ne serait ce qu'une seule personne à ne plus fumer alors je serais très heureux. 

      J'ai commencé à vraiment fumer en classe de terminale, J'avais mon paquet de cigarettes quotidien dans ma poche. Je croyais que j'étais un homme. Au fil des années, je me rendais compte que ce n'est pas la cigarette qui fait l'homme. Chaque jour qui passait, chaque cigarette consommée, me rendait malade. J'ai tenté de cesser de fumer, j'ai diminuer le nombre de cigarettes par jour, j'ai remplacer la cigarette par des bonbons mais en vain.

           Plusieurs années plus tard, en mars 1981,  je me suis réveillé en retard pour le boulot , je n'avais pas fumer. A dix heures, du matin, à la récréation, j'ai voulu prendre une cigarette mais je n'ai pas trouvé. Je n'en avais plus et mes collègues fumeurs non plus alors j'ai du rejoindre mon travail et me disant qu'à midi je vais en griller une.

          A midi, après avoir mangé je me suis précipité chez un copain, il avait fini son paquet. Il faut vous dire que j'habitais un quartier où il n'y avait aucun magasin ni même pas un minuscule kiosque et il fallait 30 minutes au moins pour arriver en ville. Donc je n'ai pas fumer pendant toute la journée mais je gardais l'espoir de récupérer dans la soirée. Je n'avais pas dans la tête d'arrêter de fumer, non pas du tout. Pour moi, c'est Allah qui avait décidé que le moment était venu de divorcer avec ce poison. Cela faisait  déjà 24 heures je n'avais pas fumé et au risque de me répéter je n'avais nullement l'intention d'arrêter de fumer. Le lendemain, presque le même scénario s'est répété. Le troisième, je me suis dit que je n'ai pas fumé pendant deux jours, je vais essayer un autre jour sans cigarette. Et une journée suit une autre, je ne fumais pas. Mais je ne pensais pas que j'allais arrêter non, je pensais que j'allais reprendre.

         C'était le mois de mars, j'ai du me rendre à Blida pour affaire. J'ai passé une semaine dans cette ville. Je n'étais pas bien du tout. Je mangeais beaucoup. Je m'énervais facilement. Quelque chose me manquait : la cigarette. Au retour de la cité des roses, Blida, le car est tombé en panne et on est resté bloqué plusieurs heures  à Djelfa. Il faisait très froid et en plus c'était la nuit. Je ne pouvais plus résister alors j'ai demandé à quelqu'un de me donner une seiche. Le gars s'est exécuté mais au moment où j'allais la prendre, je lui ai dit que je tentais d'arrêter de fumer alors le jeune homme s'est retenu et m'a dit qu'il ne pouvait pas m'aider à fumer, et que si je voulais fumer , il y avait des kiosques.

      J'ai souffert beaucoup de temps. J'explosais pour un rien. J'avais un mal de tête presque tout le temps. Mais j'ai réussi à me libérer totalement de la cigarette et cela grâce à Dieu.

                                         Hamdoullah ya rabi.

     

     

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  • السارق باه باع رابح

    « بـأي ثمن يبيع السارق فهو رابح »

     Quelque soit le prix de vente d'un voleur, il est toujours gagnant.

       Il s'agit d'une maxime bien de chez nous, de Laghouat, combien de fois, je l'ai entendue prononcée par nos parents. Mais qu'en est il en réalité? Le proverbe n'est il pas une incitation au vol? Ne faut il pas plutôt dire un bien mal acquis ne profite jamais? Ou simplement la malhonnêteté n'a jamais payé?

         Cette maxime est tout simplement un encouragement pour un voleur, en effet, elle représente une faille par laquelle passe le bandit voire meme un argument. Du moment que le proverbe existe, il n'est pas tellement méchant dira le voleur. Voilà encore un (faux) adage qu'il faut totalement supprimer de notre culture. 

         En bref, un voleur est un voleur et il n'est jamais gagnant.

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