•              Ma mère Aicha, que Dieu ait son âme, m'a raconté de nombreuses histoires, la plupart d'entre elles relèvent de la fiction avec une morale et ont eu lieu dans un passé assez lointain. Mais l'histoire que je vais relater ici s'est  passée  dans notre pays, il y a très peu de temps. Une histoire réelle du répertoire de ma maman.

                 Un homme, un richissime, très pieux. Il était malade. Il avait une insuffisance rénale très accentuée. Il devait donc épurer son sang et passer par l'hémodialyse trois fois par semaine. C'était pénible pour lui, surtout parce qu'il était un homme d'affaires  qui devait beaucoup se déplacer. Cette méthode ne lui donnait que très peu de liberté et d'autonomie. Pourtant, il n’arrêtait pas de remercier Dieu. «Hamdoullah disait - il, ça aurait pu être pire ». Comme il était très riche, les médecins lui ont proposés de faire une annonce dans des journaux pour chercher un donneur de rein qui lui sera greffée. Alors chose dite, chose faite. Après plusieurs jours, on a trouvé un donneur qui a demandé 100 millions de centimes pour son rein. Et quand les deux hommes se sont rencontrés, le receveur, c'est à dire le malade a demandé au donneur pourquoi il voulait vendre son organe. Il a répondu qu'il était très pauvre, sans travail et que cet argent va lui servir à acheter un bus qu'il utilisera pour transporter les gens et ainsi il fera vivre sa famille. Alors le receveur lui donna les 100 millions et lui a dit d'aller acheter le bus et qu'il pouvait garder son rein car c'est Allah qui donnait et enlever la vie.

             Plusieurs jours passèrent et le malade ne s'est pas présenté à la machine pour épurer son sang. Comme son entourage et surtout sa famille était mort d’inquiétude pour lui, ils ont appelé son médecin qui n'a pas cru que son ami et son patient n'est pas passé par l'hémodialyse depuis plus d'une semaine. Alors, il lui a demandé  de faire quelques analyses. Résultat; ce malade n'était plus malade, ses reins fonctionnaient à merveille. Il n'avait plus besoin d’hémodialyse. La Sadaka, l’aumône l'a guérie.

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  •         Encore une histoire du répertoire de mâa Aicha rabi yarhamha. Elle nous a raconté que dans les temps lointains, vivait un homme très pieux et très sage; Si Hadj Yahia.  Il a décidé un jour, d'accomplir le cinquième pilier de l'Islam; le pèlerinage. Alors, il a loué un chameau et s'est préparé pour rendre visite aux lieux saints de l'Islam. La veille du départ, après la dernière prière, salat al ichaa, il s'est souvenu qu'il avait oublié de dire au revoir à un de ses voisins. Et comme c'était (et c'est toujours) un devoir, de rendre visite à la famille, aux amis, aux voisins, avant le départ pour la Mecque alors il est allé voir ce voisin et en cours de route, il a entendu des fillettes qui pleuraient et leur mère qui leur disaient qu'elles n'avaient rien à leur donner à manger. Il est revenu en hâte chez lui, a pris l'argent qui devait lui servir au pèlerinage et dans l'obscurité totale l'a donné à la mère des filles puis il est allé au chamelier pour lui dire qu'il ne pouvait plus aller au pèlerinage.

                  Une fois le pèlerinage terminé et les hadj sont rentrés chez eux, les gens sont allés les féliciter et leur souhaiter bon retour. Chaque pèlerin racontait que tout  s'est très bien passé et qu'il a vu Si Hadj Yahia partout dans les lieux saints. Alors que Si Hadj Yahia n'est jamais allé au pèlerinage.

         

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